Fermeture annuelle du site du 6 janvier 2020 au 30 janvier 2020 inclus.
Permanence téléphonique du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h au 05.53.53.00.92
Mail: vesunna@perigueux.fr
Fermeture annuelle du site du 6 janvier 2020 au 30 janvier 2020 inclus.
Permanence téléphonique du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h au 05.53.53.00.92
Mail: vesunna@perigueux.fr
MARDI 24 DÉCEMBRE ET MARDI 31 DÉCEMBRE 2019
LE MUSÉE SERA EXCEPTIONNELLEMENT FERMÉ À PARTIR DE 16H
MERCI DE VOTRE COMPRÉHENSION
Les vacances à Vesunna
Objets trouvés chez Silvinus
Atelier jeu en famille
Un médiateur vous confie de mystérieux objets trouvés dans la maison du riche Silvinus.
À vous de découvrir à quoi ils servaient et à qui ils ont appartenu.
À partir de 6 ans en famille, accompagné d’un médiateur.
15 h, dans la limite des places disponibles
Durée : 1 h
Tarifs : Sans supplément d’entrée
Réservation au 05.53.53.00.92
Musée – Visite commentée en français
Le musée de Jean Nouvel et la domus de Vésone
15 h
1 h
Tarif : prix d’entrée + 1 €
Renseignements au 05.53.53.00.92
Dans le cadre de l’exposition « Pétrocores. Chassez vos idées fixes », Vesunna propose un programme de conférences sur le monde celte.
Les mercredis à 18h
Entrée libre
Les conférences sont suivies d’un apéro-discussion
Les lieux de culte gaulois au travers de l’exemple de Tintignac (Naves, Corrèze) : un sanctuaire qui a livré un dépôt d’objets insoupçonnés.
Par Christophe Maniquet, archéologue, Inrap
Peu de choses étaient connues sur les sanctuaires des Gaulois jusqu’au début des années 1980. Auparavant, on imaginait que leurs lieux de culte se résumaient à de simples sites naturels et que leurs pratiques rituelles n’avaient laissé que peu de traces, hormis quelques lignes dans les textes des historiens grecs ou romains. Les fouilles entreprises en 2001 par Christophe Maniquet et son équipe à l’emplacement d’un vaste complexe monumental antique ont révélé que celui-ci était implanté sur un sanctuaire plus ancien daté de la fin de la période gauloise. Ce sanctuaire était construit à l’aide de parois de terre et de bois qui n’ont laissé que des traces ténues dans le sol. L’assiduité et la patience des archéologues ont permis de révéler le plan de cet édifice de culte et d’y percevoir quelques aspects des pratiques menées dans son enceinte.
Sur l’espace sacré, dans l’un des angles de la palissade périphérique, la découverte d’une petite fosse allait donner au site un intérêt d’ampleur internationale. En effet, cette fosse recelait près de 500 fragments d’objets en fer et en bronze appartenant à une soixantaine d’éléments extraordinaires, dont l’existence était largement insoupçonnée, voire inconnue jusqu’alors et qui attisent la convoitise des chercheurs attachés à cette période. La restauration de ces objets vient de s’achever et Christophe Maniquet fera pour la première fois une présentation exhaustive de ces objets qui ne peuvent laisser indifférents et qui révèlent le talent et les compétences extraordinaires des artisans gaulois.