Mardi 13 juin | 18 h
CONFÉRENCE
L’archéologie au Proche-Orient, une histoire coloniale ?
Entre 1930 et 1957, Agatha Christie et son époux, l’archéologue Max Mallowan, ont partagé leur vie entre Londres et le Proche-Orient. Certains écrits de la romancière reflètent le contexte géopolitique particulièrement complexe qu’ils y ont rencontré. A la fin de la Première guerre mondiale, alors que les frontières du Proche-Orient sont redessinées, la Société des Nations place la Syrie sous mandat français et l’Irak sous mandat britannique. Laurence Gillot évoquera l’organisation de l’archéologie et les pratiques des équipes de fouilles internationales dans ce contexte colonial.
Par Laurence Gillot, Maîtresse de conférence à l’ Université Paris-Diderot, spécialité : Patrimoine, socio-histoire et socio-anthropologie de l’archéologie, politiques culturelles.
Dans le cadre de l’exposition temporaire « Agatha Christie en quête d’archéologie » et en partenariat avec le festival Ôrizons.
Gratuit